Grandir ensemble

6 décembre 2013

Conter Saint Nicolas

Publié par zamah dans Contes et histoires, La Saint Nicolas

Voici quelques histoires que nous aimons beaucoup raconter pour Saint Nicolas.

Saint Nicolas et le Bûcheron, Markus Pfister, Katherin Siegenthaler (Éditions Nord-Sud)

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Résumé:

Par une froide nuit de décembre, un bûcheron solitaire invite Saint Nicolas à boire une tasse de thé chez lui. Revigoré et réchauffé, Saint Nicolas continue sa tournée. Mais il ne se rend pas compte que son sac est percé et qu’il sème dans la neige toutes les friandises destinées aux enfants. Heureusement, le bûcheron s’en est aperçu ; il ramasse toutes les friandises et rattrape Saint Nicolas. C’est depuis ce temps-là que, chaque année, le bûcheron accompagne Saint Nicolas dans sa tournée.

Le Petit Loir qui voulait rencontrer Saint Nicolas, Eleonore Schmid (Éditions Nord-Sud)

Conter Saint Nicolas dans Contes et histoires

Résumé:

A l’automne, Gliris, comme tous les petits loirs, se blottit au fond de son trou pour ne se réveiller qu’au printemps. C’est pourquoi Gliris n’a encore jamais rencontré Saint Nicolas. Mais cette année, il est décidé à ne pas manquer sa visite. Et il essaie par tous les moyens de rester éveillé. A chaque bruit, il tend la tête hors de son trou. L’écureuil lui promet de l’appeler quand Saint Nicolas sera là. Mais l’écureuil a oublié ce qu’il a promis et Gliris dort maintenant profondément. Heureusement qu’il y a le hibou ! Comme tous les animaux de la forêt, Gliris reçoit aussi une gâterie de Saint Nicolas. Mais alors que tous les autres animaux regagnent leur place dans la forêt, Gliris, lui, dort profondément dans la poche de Saint Nicolas.

2 décembre 2013

Une histoire pour la spirale de l’Avent

Source: http://www.education-joyeuse.com/2012/12/activites-joyeuses-avent.html

Utiliser un chevreuil, un renard, un lapin, un écureuil, un ours.
Créer une spirale en soie, en mousse ou en branches de sapin.
La spirale est un chemin dans la forêt. Au centre, mettre une chandelle.

Il était une fois, une petite fille qui se retrouva perdue dans les bois. Elle jouait insouciante autour des arbres. Elle riait en courant le long des rives d’un petit ruisseau en regardant la lumière qui scintillait en coulant sur les nombreux cailloux colorés. Elle s’amusait tellement qu’elle ne regardait pas où elle allait, sans réaliser qu’il était tard et que la noirceur tombait et qu’elle ne savait plus comment retourner chez elle.

La noirceur enveloppait la forêt autour d’elle. Il n’y avait pas de lumière pour lui montrer le chemin à emprunter pour retourner à la maison. C’était le temps de l’année où les nuits froides d’hiver allongeaient de plus en plus chaque jour.

Elle avait une petite chandelle qu’elle transportait dans ses petites mains, mais elle n’avait pas de feu pour l’allumer. La petite fille avait peur et elle était perdue.

Elle était seule dans la sombre forêt quand soudain elle aperçut un chevreuil qui passait près d’elle. Le chevreuil ne semblait pas avoir peur d’elle. Il broutait l’herbe qui perçait à travers la neige. La douceur et le calme du chevreuil apaisèrent la jeune fille et l’aidèrent à oublier ses soucis. La petite fille continua sa route dans la forêt noire. Peut-être réussirait-elle à retrouver le petit ruisseau qu’elle avait suivi plus tôt et il la mènerait jusque chez elle.

La petite fille marchait dans le noir quand elle remarqua une petite lueur qui illuminait le chemin devant elle. D’où pouvait bien venir cette lumière alors qu’il n’y avait pas de lune ni d’étoiles qui brillaient dans le ciel cette nuit-là. À cet instant, un petit lapin sauta devant la petite fille dans le sentier. Les lapins sont habituellement peureux, mais celui-ci était sorti de sa cachette pour chercher à manger. De le voir devant elle lui donna le courage d’affronter sa peur. Elle continua sa route, remplie d’espoir.

Plus elle avançait, plus l’éclat de la lumière semblait s’aviver. Tout à coup, un renard apparut dans l’ombre de la lumière. « C’est un animal si rusé et intelligent, et capable d’agir rapidement et avec assurance, pensa-t-elle. » Le seul fait de penser au renard l’aida à se sentir plus confiante et à se rappeler que son esprit fin l’aidera à retrouver son chemin. Une fois de plus, elle reprit courage et continua à chercher le chemin qui la ramènerait chez elle. Elle continua d’avancer un peu plus vite sur le chemin sinueux qui semblait la guider vers la lumière. Peut-être s’agissait-il de la lumière d’un feu que quelqu’un avait allumé?

À sa grande surprise, dans la lueur de la nuit, elle aperçut un jeune écureuil. Il babillait en courant dans toutes les directions. « Les écureuils sont si travailleurs, ils n’abandonnent jamais, ils sont toujours occupés à chercher des noix. ». Elle sentait que l’écureuil l’encourageait à ne pas abandonner, à continuer de chercher sa route. Ses pas lui paraissaient plus légers, malgré la noirceur. Elle continua sa route sur le chemin tortueux, en se rapprochant toujours plus de la lumière.

Puis, quand elle leva les yeux, elle avait peine à croire ce qu’il y avait devant elle. Était-ce possible? Parmi les arbres, un gros ours maladroit essayait de se trouver un abri pour passer l’hiver. L’ours n’avait pas peur de la noirceur. Il serait seul tout l’hiver, il dormirait dans les profondeurs de sa grotte sombre, bien au chaud. La petite fille se sentit soudainement comme l’ours. Elle n’avait plus peur de la noirceur, même si elle marchait seule dans les bois.

Elle suivait toujours le chemin sinueux, puis, quand elle tourna le coin, une lumière scintillante apparut devant elle. Elle s’approcha de la lumière et alluma sa petite chandelle. Maintenant, sa propre lumière illuminait la forêt et chassait la noirceur. À ce moment-là, son cœur se remplit de joie et de reconnaissance et ses peurs disparurent. Sa petite flamme l’éclairait et illuminait la route. Elle retrouva rapidement le chemin qui la mena chez elle.

Auteur: inconnu

16 août 2013

« Fanette et Filipin »

Publié par zamah dans Activités diverses, Contes et histoires

J’aimerai vous présenter un tout nouveau magazine dont le premier numéro vient de paraître. Il s’appelle Fanette et Filipin aux éditions Belle Emeraude.   Il y a des histoires, des contes, des jeux, des bricolages, des recettes de cuisine… Le tout illustré avec de magnifiques dessins!

On peut le feuilleter ici: Fanette et Filipin

De belles inspirations pour mettre en scène la table des saisons, pour raconter les saisons et utiliser ses petits doigts… On est tellement fans qu’on s’est dépêché de s’abonner!!

1 mars 2013

Un conte pour la Saint Patrick

Publié par zamah dans Contes et histoires, La Saint Patrick

Les lutins et le cordonnier, des frères Grimm

Un conte pour la Saint Patrick dans Contes et histoires lutins-cordonnier-300x289

Il était une fois un cordonnier qui, par une suite de malchances, était devenu très pauvre. Il lui restait à peine assez de cuir pour fabriquer une seule paire de souliers. Il tailla donc ce cuir, puis comme il était déjà tard, il alla se coucher. Le lendemain, dès la première heure, il s’apprêtait à coudre les souliers quand sur sa table il vit les chaussures terminées. Surpris, il les examina sous toutes les coutures : il n’y avait pas un seul point de travers. C’était vraiment un travail magnifique.
Un client entra dans l’atelier et trouva les souliers si jolis qu’il les paya plus cher que le prix habituel. Avec cet argent, le cordonnier acheta du cuir pour fabriquer deux paires de chaussures.
Le soir, il tailla le cuir et, le lendemain, à son réveil, il trouva les chaussures cousues. Il les vendit sans peine et cet argent lui permit d’acheter du cuir pour quatre paires de chaussures. Mais il n’eut pas à les coudre : il les trouva terminées à son réveil. Et il en fut de même les jours suivants : les chaussures qu’il taillait le soir étaient toutes prêtes au matin. La pauvreté disparut de sa maison. (Lire la suite…)

22 février 2013

Les Enfants-racines

Publié par zamah dans Contes et histoires, La table des saisons

Ils sont nés, chez nous, cet après-midi, pour le plus grand bonheur de ma fille qui a adoré la « mise en scène » de l’histoire. Ces petits yeux brillants m’ont donné envie de carder d’autres personnes, d’autres histoires. Les contes de Grimm s’y prêtes à merveille…

Les Enfants-racines dans Contes et histoires dscf7686-300x225

Grand-mère Terre dit « Debout! Assez dormi!

Debout! Réveillez-vous! Allons, mes chers petits!

Cousez-moi, maintenant, vos robes printanières.

Je vous porte tissu, fil, aiguille et ciseaux.

Je tiens absolument à ce que vous soyez beaux

Quand vous sortirez pour saluer la lumière. »

 

Les petites enfants de la Terre

ont baillé, se sont étirés

Et puis, soudain, ils ont crié:

« Hourra! Hourra! C’est le printemps! »

Et vite ils se mettent au travail.

 

Assis en rond, ils coupent et ils cousent

Chacun le tissu qu’on leur a donné.

Perce-neige blanc et Myosotis bleu,

Bouton d’or jaune et l’Eglantine rose,

et rouge très vif le Coquelicot.

Ils cousent, chantant la chanson ancienne

Que tous les ans ensemble ils reprennent:

« Soleil et Ciel aimés! A bientôt, à bientôt! »

Extrait de: Grand-mère Terre et ses enfants, d’après Sibylle von Olfers, éditions Ions

7 février 2013

Flocon, le petit lapin des neiges, Marcus Pfister

Publié par zamah dans Contes et histoires

Comme Flocon, nous avons hâte que la neige fonde et que le printemps arrive…

Flocon, le petit lapin des neiges, Marcus Pfister dans Contes et histoires flocon-109x150

« Debout, Flocon! » Maman Lapin pousse doucement son petit pour le réveiller. Flocon entrouvre les yeux et s’étire. Le soleil accroche la pointe de son oreille. « Je dois encore faire ma toilette, Maman? »

« Pourquoi me demandes-tu la même chose tous les matins, Flocon? Si tu veux que ta fourrure reste blanche, tu dois la nettoyer. Allez Hop! Après tu pourras aller jouer. »

Flocon lèche ses pattes et lisse sa fourrure. En un clin d’oeil, le voilà prêt. A grands bonds joyeux, il va trouver son ami Coton. Mais celui-ci dort comme une marmotte, à l’abri sous son buisson. Flocon lui chatouille le nez et lui tiraille les oreilles, mais rien n’y fait. Alors il décide de le tirer hors de son creux douillet.

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8 juillet 2012

L’histoire des petits enfants-racines, de Sybille Von Olfers

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Dans le sol, au plus profond de la terre entre les racines des arbres, les petits enfants-racines dormaient profondément tout l’hiver. Ils ne sentaient rien du vent glacial, de la neige froide ou de la grêle cinglante. Ils dormaient paisiblement dans leurs terriers chauds. Ils rêvaient du soleil dans lequel ils avaient joué tout l’été. Et quels merveilleux rêves c’étaient !

Quand enfin le dernier hiver prit fin et que le soleil commença à fondre la neige, notre mère la Terre vint avec sa bougie pour les réveiller à nouveau.

« Réveillez-vous, les enfants », appela-t-elle gentiment. « Le temps est venu maintenant de se lever.Vous avez assez dormi. Le printemps arrive et il y a du travail à faire. Je vous ai apporté des ciseaux, des aiguilles et du fil et des morceaux de tissus pour que vous puissiez  tous vous faire de nouveaux habits. Réveillez-vous ! Dès que vous êtes prêts, je vais déverrouiller et ouvrir les portes de la terre ».

Les enfants bâillèrent et s’étirèrent. Puis ils se levèrent gaiement. Hourra, le printemps arrive !

Mère Terre avait des morceaux de tissus de belle couleur dans son panier. Chacun des enfants-racines choisit sa propre couleur pour se faire une robe. Le perce-neige choisit un chiffon blanc comme la neige, le myosotis un morceau bleu ciel, le bouton d’or du jaune brillant, la marguerite du blanc avec du jaune et un peu de rouge, et le coquelicot un rouge vif.

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5 novembre 2011

L’or des étoiles, Grimm

Publié par zamah dans Contes et histoires, La Saint-Martin

Voici un conte que l’on peut lire aux enfants pour la fête de Saint-Martin. Il est extrait du livre Contes de Grimm, dans la collection Légendes et Contes, édition Gründ, 1963 et l »illustration est de Jiri Trnka.

L’or des étoiles

 

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Il était une fois une petite fille dont le père et la mère étaient morts. Elle était si pauvre qu’elle n’avait plus même de chambrette où habiter, plus de petit lit pour dormir. Elle ne possédait plus que les habits qu’elle avait sur elle et un mince morceau de pain, qu’une femme compatissante lui avait offert. Mais elle était bonne et pieuse. Et comme elle était abandonnée de tout le monde sur terre, elle alla directement dans les champs du Bon Dieu. Elle y rencontra un pauvre homme. Il dit: « Oh, donne-moi quelque chose à manger! J’ai si faim! » Elle lui tendit son morceau de pain tout entier et dit: « Que Dieu te bénisse! ». Et elle poursuivit son chemin. Arrive un enfant qui pleure et qui dit: « J’ai si froid à la tête, donne-moi quelque chose pour me couvrir. » Elle prit son bonnet et le lui donna. Quand elle eut marché encore un peu, elle rencontra un autre enfant qui n’avait pas de blouse et gelait de froid. Elle lui donna la sienne. Et plus loin, un autre lui demanda sa petite robe, et elle la lui donna. Finalement, elle arriva à un bois. Il faisait déjà nuit. Un autre enfant arrive encore, qui lui demande sa petite chemise, et la pieuse fille se dit: Il fait nuit noire, personne ne me verra, je puis bien lui donner ma chemise; et elle enleva sa chemise et la donna aussi. Et comme elle était là, ne possédant plus rien du tout, les étoiles tombèrent tout à coup sur la terre et c’était des écus, durs et brillants. Et quoiqu’elle eut donné sa petite chemise, elle en avait brusquement une nouvelle, du lin le plus fin, sur le corps. Elle ramassa les écus et fut riche pour le restant de ses jours.

31 octobre 2011

Le conte des maux de tête, par Jacques Salomé.

Publié par zamah dans Contes et histoires

« Dans ce pays-là, que je connais bien pour l’avoir visité, tous les enfants naissaient avec une graine d’amour, qui ne pouvait germer que dans leur cœur.

Ce qu’il faut savoir, c’est que cette graine avait une particularité… très originale, en ce sens qu’elle était constituée de deux moitiés de graines. Une moitié de graine d’amour pour soi et une moitié de graine d’amour pour autrui.

Vous allez tout de suite me dire : « Ce n’est pas juste, c’est disproportionné, ça ne peut pas marcher ! Une moitié pour un, d’accord, car il faut s’aimer. Mais une seule moitié de graine d’amour pour autrui, pour tous les autres, ah non alors ! Cela va bien au début de la vie, quand un enfant n’a pas beaucoup de personnes à aimer, seulement sa mère, son père, un ou deux grands-parents… Mais plus tard, vous y pensez, plus tard, quand devenu adulte chacun est susceptible d’aimer beaucoup de personnes, cela est déséquilibré. Une seule moitié de graine d’amour à partager entre tant d’amours… Cela est invivable ! ».

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30 octobre 2011

Le conte chaud et doux des Chaudoudoux, par Claude Steiner

Publié par zamah dans Contes et histoires

 

 

 

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Il était une fois, dans des temps très anciens, des gens qui vivaient très heureux. Ils s’appelaient Timothée et Marguerite et avaient deux enfants, Charlotte et Valentin. Ils étaient très heureux et avaient beaucoup d’amis.

Pour comprendre à quel point ils étaient heureux, il faut savoir comment on vivait à cette époque-là. Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac plein de chaudoudoux. Je ne peux pas dire combien il y en avait dans ce sac on ne pouvait pas les compter. Ils étaient inépuisables. Lorsqu’une personne mettait la main dans son sac, elle trouvait toujours un chaudoudoux. Les chaudoudoux étaient très appréciés. Chaque fois que quelqu’un en recevait un, il se sentait chaud et doux de partout.

Ceux qui n’en avaient pas régulièrement finissaient par attraper mal au dos, puis ils se ratatinaient, parfois même en mourraient. En ce temps-là, c’était très facile de se procurer des chaudoudoux. Lorsque quelqu’un en avait envie, il s’approchait de toi et te demandait : « Je voudrais un chaudoudoux ». Tu plongeais alors la main dans ton sac pour en sortir un chaudoudou de la taille d’une main de petite fille.. Dès que le chaudoudoux voyait le jour, il commençait à sourire et à s’épanouir en un grand et moelleux chaudoudoux. Tu le posais alors sur l’épaule, la tête ou les genoux, et il se peletonnait câlineusement contre la peau en donnant des sensations chaleureuses et très agréables dans tout le corps.

 

 

 

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