Grandir ensemble

1 mars 2013

Un conte pour la Saint Patrick

Publié par zamah dans Contes et histoires, La Saint Patrick

Les lutins et le cordonnier, des frères Grimm

Un conte pour la Saint Patrick dans Contes et histoires lutins-cordonnier-300x289

Il était une fois un cordonnier qui, par une suite de malchances, était devenu très pauvre. Il lui restait à peine assez de cuir pour fabriquer une seule paire de souliers. Il tailla donc ce cuir, puis comme il était déjà tard, il alla se coucher. Le lendemain, dès la première heure, il s’apprêtait à coudre les souliers quand sur sa table il vit les chaussures terminées. Surpris, il les examina sous toutes les coutures : il n’y avait pas un seul point de travers. C’était vraiment un travail magnifique.
Un client entra dans l’atelier et trouva les souliers si jolis qu’il les paya plus cher que le prix habituel. Avec cet argent, le cordonnier acheta du cuir pour fabriquer deux paires de chaussures.
Le soir, il tailla le cuir et, le lendemain, à son réveil, il trouva les chaussures cousues. Il les vendit sans peine et cet argent lui permit d’acheter du cuir pour quatre paires de chaussures. Mais il n’eut pas à les coudre : il les trouva terminées à son réveil. Et il en fut de même les jours suivants : les chaussures qu’il taillait le soir étaient toutes prêtes au matin. La pauvreté disparut de sa maison.

Un soir, aux environs de Noël, il tailla son cuir et dit à sa femme :

- Quelqu’un nous aide pendant la nuit. J’ai envie de veiller pour voir de qui il s’agit.

- C’est une bonne idée, répondit sa femme.

Ils laissèrent une lumière allumée et se cachèrent dans le placard. Quand minuit sonna, deux petits nains tout nus entrèrent dans l’atelier, s’installèrent à la table de travail et, de leurs petites mains, se mirent à battre le cuir et à le coudre. Ils travaillaient si vite et si bien qu’on avait du mal à en croire ses yeux. Ils ne s’arrêtèrent que lorsque toutes les chaussures furent terminées. Alors, ils disparurent d’un bond.

Le lendemain, la femme dit à son mari:

- Grâce à ces petits nains, nous sommes devenus riches. Il faut les remercier. Ils doivent souffrir du froid, à se promener tout nus comme cela. Sais-tu ce que nous allons faire ? Moi, je vais leur coudre à chacun une chemise, une veste, un pantalon, et leur tricoter des chaussettes; Toi, tu vas leur faire des souliers.

L’homme approuva sa femme et, le soir, au lieu des morceaux de cuir, ils placèrent sur l’établi les vêtements et les chaussures. Puis ils se cachèrent pour voir ce que les nains allaient faire. À minuit, ils arrivèrent pour se mettre au travail. Quelle surprise quand ils virent les jolis petits vêtements au lieu du cuir ! Tout joyeux, ils s’habillèrent prestement et se mirent à chanter:

« Nous sommes si bien habillés fini le cuir et les souliers ! »

Puis ils commencèrent à danser, à sauter sur les  chaises et les bancs, et, tout en bondissant, ils arrivèrent à la porte. À partir de ce jour, ils ne revirent plus. Le cordonnier continua seul son travail et fut heureux pour le reste de ses jours.

 

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